Peut-être m’aimeras-tu,
Quand d’un voile me parant,
J’irai voir presque nue,
L’état de tes tourments.
Peut-être sentiras-tu,
Que l’amour brûlant,
Devant ces deux corps nus,
S’est ouvert un instant.
Peut-être pleureras-tu,
Dans l’ivresse de mon chant,
De n’avoir pas su,
T’abandonner bien avant.
Peut-être mon amour,
Peut-être …
Mais ne crains rien,
Tout est possible maintenant.
Patrice Bailly