Textes choisis

Mon chemin spirituel avec Patrice

Textes choisis

Mon chemin spirituel avec Patrice

Biosite Patrice Bailly

Pourquoi j’ai décidé d’accompagner des personnes spirituellement
Suivi des 7 enseignements d’Etty Hillesum

Tout d’abord je dois préciser que c’est bien ma « carrière » que j’ai arrêté, et non l’art, qui pour moi est quelque chose qui fait partie de moi, et que je ne peux pas arrêter.
Pas un seul jour de ma vie n’a été sans l’art.

Je dois dire ensuite que le plus important pour moi c’est de donner de soi, car c’est dans le don que l’on reçoit vraiment et dans une vie, ce qui reste c’est ce que l’on a donné.

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J’ai donc choisi de donner mon temps aux autres, à mes proches mais aussi à ceux qui viennent me voir pour ce chemin.

Enfin, je sais de l’avoir expérimenté, que ce qui pourra sauver l’être humain, c’est qu’il trouve en lui la paix, l’amour, la foi, qui sont la seule force qui permet de vivre cette vie difficile, composée du très beau et du très laid, sans se laisser aller à l’enfer de l’orgueil.

Je ne parle pas ici de pratique religieuse, pas d’un dogme, mais de la Vie, de l’Art.

Nous ne pouvons pas donner ce que nous ne sommes pas, et tant qu’il y aura en nous du désordre, de l’orgueil, du chaos, c’est ce que nous donnerons dans le monde et c’est ce qu’il sera.
Nous devons donc trouver le courage, ou le besoin peut-être, de regarder en nous et non plus à l’extérieur pour changer le chaos en paix en commençant par aimer le chaos.

Je peux peut-être ajouter que ce que je propose n’est pas un apprentissage extérieur à moi, ce n’est pas une formation, un concept, une éducation, mais ce que j’ai testé en le vivant, en en faisant l’expérience consciemment.

Je ne propose jamais ce que je n’ai pas vécu, je ne parle pas de ce que je ne connais pas.

C’est pour cela aussi que j’affirme que cela est très différent de ce qui est très souvent proposé, qui n’est, dans la plupart du temps, que quelque chose d’extérieur à nous, quelque chose qui ne nous permet pas de voir le réel, le présent, de nous voir comme nous sommes, mais qui est plutôt un travail intellectuel basé sur des réflexions, des discussions, qui nous gardent éloignés de la réalité.

Je peux en parler car cela aussi je l’ai expérimenté, et j’ai vu que faire un travail dans l’inconscient, dans l’orgueil, ne peut pas permettre d’amener à la conscience.

Le véritable chemin étant de voir l’orgueil pour sortir de l’inconscient. Il est donc plutôt question de voir que le travail que fait l’orgueil est une illusion.

Lorsque j’ai vu que ce que l’on me proposait n’apportait pas la réponse, mais m’éloignait toujours plus de moi, j’ai cherché par moi-même en m’aidant de maîtres spirituels véritables, c’est à dire des personnes qui ne proposent pas un chemin, mais qui proposent de s’abandonner au chemin pour voir que nous sommes le chemin.

J’ai ensuite adapté mon accompagnement à ce qui me semblait le plus proche de mon époque et du besoin de chacun.
Car l’enseignement véritable du moment présent, comme il est proposé dans l’Advaïta Védanta ou dans le Zen, n’est pas facile à mettre en pratique pour une personne occidentale qui a une habitude très forte de vivre dans le mental et de croire que l’orgueil ou l’ego sont réels.

Plutôt qu’un silence qui résulte d’un refus d’accepter pour vraie une illusion « moi », je préfère faire prendre conscience de ce « moi » en le laissant s’exprimer, en apprenant à l’aimer, ainsi que ses émotions, ses pensées, afin d’apprendre à en être témoin, d’avoir un recul sur soi, jusqu’à se rendre compte que ce « moi » est une illusion.

Cela est plus approprié à notre façon d’être.

Deux personnes m’ont beaucoup aidé à pour mettre en place cet accompagnement : CG Jung et Karlfried Graf Dürckheim.

Je veux terminer ce texte par quelques extraits du journal d’Etty Hillesum, qui est une personne très importante pour moi, car elle est justement l’exemple même de ce que dont je parle juste avant.
Voici donc 7 enseignements qui, je trouve, résument très bien l’accompagnement que je propose.

Patrice

Les 7 enseignements d’Etty Hillesum

L’esprit d’amour et de sagesse repose sur Etty Hillesum.

Etty Hillesum, née le 15 janvier 1914 à Middelbourg (Pays-Bas) et morte le 30 novembre 1943 au camp de concentration d’Auschwitz. C’ est une jeune femme juive et une mystique connue pour avoir, pendant la Seconde Guerre mondiale, tenu son journal intime.
Celui-ci est une traversée intérieure, les yeux, les mains et le cœur, grands ouverts sur la réalité d’un désastre et sur la splendeur du monde.

Voici sept enseignements qu’on peut tirer à son écoute.

1. Écoute-toi, entre en toi-même !

« Être à l’écoute de soi-même. Se laisser guider, non plus par les incitations du monde extérieur, mais par une urgence intérieure. » (31 décembre 1941)
« Si chacun de nous écoutait seulement un peu plus sa voix intérieure, s’il essayait seulement d’en faire retentir une en soi-même – alors il y aurait beaucoup moins de chaos dans le monde. »
(2 octobre 1942)

2. Si tu veux changer le monde, convertis-toi d’abord

« Je ne crois plus que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur, que nous n’ayons d’abord corrigé en nous. » (19 février 1942)

3. Regarde la réalité en face, sans désespérer de l’homme

« On a parfois le plus grand mal à concevoir et à admettre, mon Dieu, tout ce que tes créatures terrestres s’infligent les unes aux autres en ces temps déchaînés. Mais je ne m’enferme pas pour autant dans ma chambre, mon Dieu, je continue à tout regarder en face, je ne me sauve devant rien, je cherche à comprendre et à disséquer les pires exactions, j’essaie toujours de retrouver la trace de l’homme dans sa nudité, sa fragilité, de cet homme bien souvent introuvable. » (26 mai 1942).

4. Accepte la mort, c’est la vie aussi

« Regarder la mort en face et l’accepter comme partie intégrante de la vie, c’est élargir la vie. À l’inverse, sacrifier dès maintenant à la mort un morceau de cette vie, par peur de la mort et refus de l’accepter, c’est le meilleur moyen de ne garder qu’un pauvre petit bout de vie mutilée, méritant à peine le nom de vie. Cela semble paradoxal : en excluant la mort de sa vie on se prive d’une vie complète, et en l’y accueillant on élargit et on enrichit sa vie. » (3 juillet 1942)

5. Vis la communion, malgré tout

« Dans ce monde saccagé, les chemins les plus courts d’un être à un autre sont des chemins intérieurs » (11 juillet 1942)

6. Agenouille-toi !

« Et si les turbulences sont trop fortes, si je ne sais plus comment m’en sortir, il me restera toujours deux mains à joindre et un genou à fléchir. C’est un geste que nous ne nous sommes pas transmis de génération en génération, nous autres Juifs. J’ai eu du mal à l’apprendre. C’est l’héritage le plus précieux de l’homme dont j’ai déjà presque oublié le nom, mais dont la meilleure part prolonge sa vie en moi. Quelle étrange histoire, tout de même, que la mienne, celle de la file qui ne savait pas s’agenouiller. Ou – variante – de la fille qui a appris à prier. C’est mon geste le plus intime encore que ceux que j’ai dans l’intimité d’un homme. On ne peut tout de même pas déverser tout son amour sur un seul être ? » (10 octobre 1942)

7. Fais confiance à Dieu

« Je suis prête à tout accepter, tout lieu de la terre où il plaira à Dieu de m’envoyer, prête aussi à témoigner à travers toutes les situations et jusqu’à la mort, de la beauté et du sens de cette vie : si elle est devenue ce qu’elle est, ce n’est pas le fait de Dieu mais le nôtre. Nous avons reçu en partage toutes les possibilités d’épanouissement, mais n’avons pas encore appris à exploiter ces possibilités. […] je vois, je vois et je comprends sans cesse plus de choses, je sens une paix intérieure grandissante et j’ai une confiance en Dieu dont l’approfondissement rapide, au début, m’effrayait presque, mais qui fait de plus en plus partie de moi-même. Et maintenant, au travail. » (7 juillet 1942)

Qu’est ce que l’accompagnement avec Patrice Bailly ?

« Pour moi, accompagner des personnes spirituellement, c’est tout d’abord une chose merveilleuse, car c’est aimer son prochain, l’accueillir comme il est, être pour lui une écoute sans jugement, un partage honnête, vrai.

Pour se lancer dans cette voie, il faut trouver le courage de vouloir faire la lumière sur ce que nous sommes.

On parle souvent de s’aimer comme nous sommes, mais cela est souvent une démarche orgueilleuse et aveugle sur soi, car s’aimer tel que nous sommes spirituellement, c’est avoir un recul sur soi, c’est le courage de voir notre part d’ombre, négative, de reconnaître nos peurs, nos désirs égoïstes, notre manque d’amour, nos attachements et nos illusions sur nous-mêmes. C’est apprendre à voir les autres comme ils sont, la vie comme elle est, sortir du rêve, du mental qui déposent un voile sur le réel et nous fait vivre dans des illusions.

C’est donc sortir de l’accusation sur le dehors, regarder en soi, et voir que la paix que nous cherchons est à trouver en nous et non au-dehors, dans le mental.

Nous apprenons aussi à nous ouvrir à notre corps, à nos pensées, nos émotions, afin de ne pas nous fuir et pouvoir nous exprimer du fait de nous connaître mieux.

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Une fois que nous commençons à nous aimer, nous nous connaissons mieux et nous pouvons alors consciemment choisir d’évoluer là où nous le désirons. Nous le faisons par choix et parce que nous voyons clairement en nous et non pour plaire aux autres, pour obéir à une société, ou parce que nous avons été éduqué ainsi. Cette nouvelle étape est le début de la sagesse.

Mon accompagnement consiste donc à aider à s’aimer, à se regarder sans détour, à voir le réel. Nous apprenons aussi à nous réconcilier avec les autres, avec la vie. De nombreux deuils sont à faire sur des croyances et des attentes que nous avons sur nous, sur les autres, sur la vie.

Puis, petit à petit, nous apprenons à changer ce qui en nous apporte de la souffrance, à être plus patient, plus paisible, moins stressé, moins anxieux et envieux.
Cela demande une profonde acceptation, car tant que nous refusons quoi que ce soit, nous ne pouvons pas être en paix avec l’instant.

Enfin, nous apprenons à abandonner le petit moi égocentré pour pouvoir nous donner aux autres, pour vivre dans l’écoute du présent, de l’intuition, de l’inspiration, et ainsi ne plus vivre sous l’influence du mental, des autres, de la société, en suivant qui nous sommes.

Se connaître est une chose concrète, cela apporte la paix, la fin des réactions car nous n’avons plus à lutter, à nous justifier, à vouloir changer ce qui ne peut pas l’être, à espérer des autres ce qu’ils ne peuvent nous donner. Être en paix avec soi, c’est être en paix avec le monde et créer un monde paisible et aimant. » Patrice

Je suis guide spirituel, mais c’est quoi vraiment ?

Le secret, pour ne pas souffrir psychologiquement, c’est de laisser vivre les choses, de les aimer.
Ce n’est ni facile à comprendre, ni facile à faire, c’est pourquoi il y a des guides spirituels. Car la spiritualité, loin de tout ce que l’on peut raconter aujourd’hui sur elle, c’est la voie de l’amour de la vie, de toute la vie.

Il ne s’agit pas de religion, de secte, de dogme, de nouveaux concepts, de discussions sans fin, il s’agit d’apporter la clarté dans votre coeur, de désencombrer tout ce qui recouvre la vérité.

Il s’agit donc de vous !

Nous nous épuisons beaucoup et nous souffrons de ne pas nous connaître vraiment, de ne pas voir qui nous sommes, illusionnés dans l’hier ou le demain, dans des concepts d’éducation, des devoirs, de la peur, de la culpabilité, des attachements, des images que nous nous imposons pour paraître bien selon notre ego. Nous nous comparons sans cesse et voulons autre chose que ce que nous sommes.

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Mais tout cela reste souvent très flou.

Nous agissons du coup en étant perdus et nous luttons, sans le savoir, pensant que nous ne pouvons rien y faire et que l’extérieur est responsable.

Heureusement, tout se trouve en nous, et nous pouvons donc guérir par nous-mêmes.

C’est en cela qu’un guide peut vous accompagner à faire ce chemin de vérité.

Comme cela est difficile, car il faut affronter vos peurs, abandonner vos désirs et vos illusions sur ce qu’est la vie, le guide est un repère pour vous sur ce chemin.

Il vous remontre ce qui est oublié ou qui n’est pas encore bien vu. Il permet de revenir à soi lorsque vous êtes égarez et que vous n’arrivez plus à trouver le chemin pour revenir à la paix.

Il vous soutient, vous écoute, avec attention et vous aide à rester vigilant quand à ce que vous êtes, afin d’être de moins en moins perdus, donc plus aimant et plus présent. Car qui est confiant et libre est en paix, et son mental l’est aussi. Dans l’autre cas, le mental est agité.

Dans ces échanges, vous apprenez à trouver la confiance d’être tel que vous êtes, à vous abandonner, sans être jugé et sans vous juger, et, de ce que vous voyez, petit à petit, vous pouvez choisir par vous-mêmes de changer ce que vous ne voulez plus être.

Ce chemin plus ou moins long comportera des moments plus difficiles, avec une perte de confiance, un ego qui remonte. Un guide vous aide alors à garder courage, à rester optimiste, à ne pas suivre l’ego, à ne pas tomber dans le mental et la négativité, ou encore dans la positivité aveugle.

En réalisant ce chemin, vous pourrez apprendre à ne plus dépendre des autres, à ne plus les manipuler. Vous pourrez les aimer sans condition.

Vous serez, petit à petit, plus libre de votre vie, plus léger, et vous verrez plus clair.

Cela vous permettra de rester en paix.

Voilà pour moi l’endroit où le guide doit vous conduire, le chemin qu’il doit vous montrer, celui que vous devez faire pour atteindre cette liberté.

J’espère avoir répondu à vos questionnements sur ce que je suis et propose.

Je pense qu’il est important de l’avoir fait car il y a beaucoup de choses dans ce réseau spirituel qui est parfois très dangereux, ce qui a beaucoup terni l’image de la spiritualité authentique.

Je serai très heureux de partager un moment avec vous, de faire une première rencontre pour voir si le courant passe et de vous accompagner si c’est votre souhait par la suite.

Belle journée ! Patrice

Comprendre ce qu’est l’ego

L’ego est un « personnage » inventé que l’on utilise pour créer un mur entre nous et le monde. Cet ego utilise de nombreuses techniques pour être occupé, pour que l’on ne puisse pas l’atteindre. Il parle de lui, il pense la vie, il vit de l’hier et du demain, il fume, boit, écoute la radio, de la musique, il se mange les ongles, il travaille, consomme, pense ses relations, bref, il produit un « moi » entre finalement l’être et l’être.

Il apporte une dualité illusoire, une carapace inventée, pour ne pas rencontrer le réel, l’amour, le maintenant, car il refuse la fragilité et la réalité qui sont trop éloignées de ses rêves, de ses désirs. L’ego est incapable de lâcher prise car cela est sa mort. Ce n’est jamais l’ego qui lâche prise, car une illusion ne peut pas agir. C’est le fait de découvrir l’illusion qui la fait disparaître.

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Voila pourquoi les gens sont actuellement dans l’échec concernant le véritable lâcher prise. L’ego est imaginé pour que vous ne soyez pas touché, vulnérable, que vous ne ressentiez pas de peur, d’angoisse, de colère, de honte, de culpabilité, et bien d’autres choses.

Si la pièce de monnaie qu’est la vie dispose de deux faces, l’ego n’accepte que la face positive. Il refuse une grande partie de la vie, de l’être, donc de nous. Le plus grave c’est qu’il nous tient à l’écart de notre sensibilité, de notre amour et de notre paix, qui sont pourtant notre état véritable. Il nous rend inhumain, nous prend dans une course qui évite le présent, il rend notre vie morte. En voulant éviter cette fragile beauté de l’âme, du vivant, l’ego nous rend dur, méchant, violent, déprimé, jaloux, envieux, peureux, faux, sans disponibilité à notre prochain, sans honnêteté, et nous ne le voyons même pas.

De plus, il se pense toujours mieux que les autres et reste accusateur pour se défiler de la responsabilité d’être soi. Le seul chemin qui pourra sauver ce monde, c’est le véritable chemin spirituel, celui qui détruit l’orgueil par l’amour, qui regarde l’illusion en face, jusqu’à la détruire de voir que c’est une illusion.

Ce chemin n’est pas encore pratiqué ou que très très peu. La spiritualité dont il est question aujourd’hui n’est qu’un mensonge de plus de l’ego. Chacun ne pouvant produire dans l’instant que ce qu’il est, le monde ne peut que ressembler à ce que chacun est. Mais si nous vivons avec une idée de nous et que nous ne voyons pas ce que nous sommes, nous ne comprenons pas pourquoi le monde va mal, pensant que ce n’est pas nous qui sommes responsables. C’est pourquoi la paix et l’amour ne se produisent pas. Si nous regardons ce que nous sommes, et que nous transformons en paix ce qui ne l’est pas en nous, alors le monde sera paisible. Il n’existe aucune autre solution.

De l’inconscient au conscient

La plupart du temps, nous ne sommes pas conscients. Nous sommes endormis dans le mental, emportés par des émotions. Nous ne sommes pas libres de tout cela mais nous ne le voyons pas.

Par exemple, nous ne sommes pas libres de nous-mêmes, c’est à dire que nous luttons contre nous, nous ne nous connaissons pas tel que nous sommes. Nous luttons contre les autres, le passé, le moment présent, là aussi, le plus souvent sans même le voir.
Nous vivons dans la peur, le désir, nous nous laissons emportés mais sans en être conscients.

Cela fait que nous cogitons, nous sommes emportés, confus en nous mais aussi lorsque nous nous exprimons, et plus cette machine infernale se met en route plus elle augmente, nous fatigue, nous empêche de vivre en paix, de sortir du doute et des problèmes, de dormir, de prendre soin de nous et de notre santé et des autres par la même occasion.

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Sans cette présence, cette confiance et cette clarté, nous nous coupons de notre intuition et nous agissons dans la raison et non dans le coeur, nous faisons fausse route et cela nous éloigne de notre joie d’être.

Toute cette inconscience nous amène à penser que l’extérieur est responsable de nos réactions, de nos souffrances, de nos émotions, c’est d’ailleurs pourquoi nous l’accusons.
Cela vient de ne pas savoir qui l’on est.
Cela nous procure un sentiment d’impuissance, nous nous sentons pris au piège et perdus et fatigués.

La bonne nouvelle c’est que nous avons le pouvoir de changer ce que nous sommes.

L’accompagnement que je propose vous permet de prendre conscience de vous-mêmes, de voir que vous luttez, et où est-ce que vous n’êtes pas libres.

Il vous permet d’acquérir la connaissance de soi, de voir la réalité, et de vous aimer avec honnêteté, quoi que vous soyez.

Aimer ce que nous sommes, nos émotions, nos pensées, nos actes, permet de nous en libérer et d’aimer les autres. Car comment aimer les autres si l’on ne s’aime pas déjà soi-même !

Tant que nous ne sommes pas libres, nous ne pouvons pas connaître la paix en nous. Notre mental reste agité et semble incontrôlable alors qu’il n’est que le prolongement de notre être.
Plus nous aimons et acceptons, plus nous nous libérons et plus notre mental est paisible.

Cette connaissance de soi nous permet de rester en paix devant les jugements extérieurs, puisque lorsque l’on sait qui l’on est, nous ne pouvons plus culpabiliser ou être affectés par des paroles extérieures.

Si nous agissons bien nous le savons, et si nous faisons le mal, nous le savons aussi. Ainsi, nous ne sommes pas de mauvaise foi, et nous ne discutons pas pour rien dire ou pour nous défendre.

Cela supprime aussi le désir de voir les choses, les autres, autrement qu’ils sont.
Cette liberté là, c’est l’amour de soi et la tranquillité intérieure, la responsabilité de soi.

Il est bien évident que si nous suivons une personne et écoutons ses conseils sans savoir qui nous sommes, comment savoir si c’est bien ce que nous devons faire ou changer de nous ?
Il est important de ne pas être aveugle de soi si l’on ne veut pas être manipulé et perdu.

Un guide spirituel ne dit pas qui vous êtes, ou ce que vous devait faire, il ne conseille pas, ne coach pas, il ne fait pas de psychologie. Il vous amène à la conscience des choses pour que vous en soyez libres et que vous puissiez voir clairement ce que vous êtes et ce qu’est votre vie. Il vous permet aussi de savoir choisir en conscience et de savoir voir ce que vous pouvez changer ou ce qui n’est pas possible en vous amenant à être conscient de vous-même.

Se connaître, par exemple, c’est savoir que l’on est orgueilleux, menteur, que l’on veut paraître fort ou gentil et que l’on ne s’écoute pas, que l’on est fier et non réaliste ou négatif et qu’on se déprécie, ou bien que l’on ne sait pas nos limites ou bien que l’on ose pas les exprimer, que l’on a peur de blesser, ou que l’on se croit plus intelligent que les autres.
Tout cela c’est se connaître tel que l’on est.

Après avoir fait ce chemin, qui demande du courage et de l’honnêteté, il reste la sagesse et l’évolution pour changer ce qui nous semble bon à changer.

C’est un beau chemin, qui apporte de la clarté en soi, la possibilité de bien se connaître et de l’exprimer clairement, de l’harmonie, de la paix.

Si vous ressentez que vous voulez faire ce chemin de vérité, je serais heureux de vous accompagner, de vous guider et de vous soutenir dans les moments difficiles, d’être une écoute attentive et ensemble nous ferons la lumière sur vos zones d’ombre.

À bientôt !
Patrice

Prendre conscience de notre résistance à soi, à la vie, à l’amour.

Il est très difficile d’être soi parce que cela implique d’aimer des vérités que nous avons du mal à reconnaître.
Nous agissons même plutôt à l’inverse, en refusant d’être ce que l’on est, lorsque par exemple nous sommes vulnérables, diminués, en échec, dans le doute, …

Pourquoi cela ?

Parce que nous recherchons toujours à être forts, performants, et que si nous sentons que nous sommes diminués, nous avons peur de ne plus pouvoir être cette image de nous.
Cela est directement lié à la peur de la mort.
Mourir c’est ne plus être fort, c’est aussi un inconnu, c’est être ce qui nous fait peur. C’est être vulnérable, impuissant, abandonner à la vie, c’est être rien.

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C’est pourquoi, lorsque nous sentons que nous sommes diminués, nous ne l’acceptons pas et nous recherchons par tous les moyens à rester puissant et fort.

Nous résistons, nous nous accrochons et refusons de nous laisser couler avec la vie, nous ne voulons pas être la rivière qui coule, nous nous accrochons fermement aux rives, les mains en sang à force de résister, la peur au ventre, car nous voyons que cette recherche de contrôle ne fonctionnera pas, que ce n’est qu’une illusion, mais sans pour autant lâcher prise.

C’est aussi ce qui conduit, dans cette non acceptation, aux addictions, à la recherche d’aides pour rester fort et refuser la vulnérabilité, la fatigue, l’impuissance. Et en voulant nous sauver, nous nous faisons plus de mal que de bien, nous nous détruisons la santé, physiquement et moralement.

Car c’est dans l’acceptation de cette partie de nous que nous pouvons apprendre à aimer ce que nous sommes et à ne plus fuir le présent, à trouver la paix, le repos, et à nous laisser être, à nous laisser inspirer par la vie.

Notre peur de cette partie fragile de nous-mêmes nous empêche d’être aimant, de pouvoir aimer les autres dans tous les moments où ils sont eux-aussi vulnérables et fragiles.
Nous les voulons autrement, car cela nous dérange de les voir ainsi. Cela nous fait peur car nous avons peur d’être cela nous-mêmes. Car ne plus contrôler, pour notre orgueil, cela est impossible et voir les autres fragiles, c’est accepter notre propre fragilité, et nous ne le voulons pas.

Cette résistance nous prive de l’amour, du réel, nous ferme au vivant, à la joie, à vivre en harmonie avec la nature, à nous laisser aller. Elle nous empêche de voir que nous nous détruisons nous-mêmes, les autres et notre propre terre, en voulant être plus fort, plus puissant que nous le sommes, en refusant cette beauté fragile, cette féminité, cette douceur, cette bonté et cette humilité qui fait de nous des enfants de la vie.

Le chemin spirituel nous propose de prendre conscience de cette lutte, et de comprendre qu’elle n’est qu’une illusion qui nous empêche d’être heureux, d’être ici et maintenant, d’accepter pleinement la vie, l’humain avec sa fragilité, sa dualité.
C’est un chemin difficile mais très important car c’est le seul qui nous permette de nous ouvrir à l’amour, à la paix, à couler en tant que rivière, librement, sans agripper dans la douleur et la résistance les côtés de la rivière pour ne pas être ce que l’on est, ce qui reste impossible.

 

S’aimer fragile

Tout ce que l’on m’a répondu lorsque j’étais enfant et que je disais avoir peur, être angoissé, ne pas vouloir me battre, me défendre, ne pas vouloir être dur, gagner ou dominer, c’est que je n’étais pas un homme, que j’étais une tapette, un pédé, une fillette. Que dans la vie, il fallait se battre, quitte à écraser les autres, faire sa place.
J’ai refusé de le faire et j’ai été expulsé, pointé du doigt, violenté de nombreuses fois. J’ai connu dès mes 6 ans la solitude extrême, le rejet et le jugement d’être inadapté et d’avoir un problème.
Alors je me suis marié avec l’art et Dieu. Par période j’ai essayé de devenir ce personnage que l’on me dictait pour subsister mais cela me détruisait.

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Aujourd’hui j’accepte de ne pas être de ce monde là, de vivre dans cette solitude dans laquelle l’amour règne. Je peux aussi ajouter que le courage ce n’est pas toutes ces bêtises, mais c’est au contraire d’accepter notre fragilité, notre humanité, nos différences, l’inconnu de la vie et notre impuissance.

Grâce à ces hommes forts et bêtes, nous vivons dans un monde de violence, d’horreur et de souffrance. Qu’importe donc ce qui arrivera, je suis en accord avec ce que je suis. Je peux mourir en paix. Je regarde ces personnes qui savent tout, qui sont si belles et qui réussissent et je suis triste pour elles et pour ce qu’elles offrent aux enfants. Chaque jour j’accompagne des personnes pour qu’elles ne tombent pas dans ce piège ! Dans cette violence. Depuis 2008, chaque jour je sors des personnes de cette merde et j’en suis très heureux.

Patrice

Les personnes ne sont en général pas détachés de leurs émotions

C’est à dire qu’elles ne peuvent pas les accueillir, les ressentir sans s’identifier à elles.

Nous entendons trop des paroles identifiées, comme « je suis en colère », « je suis émotive », « je suis hypersensible », « je suis dépendant », « je suis alcoolique ».

Ce que les gens ne voient pas, c’est qu’en acceptant cette identification, ils ne peuvent plus se libérer. Car comment pourrions-nous nous libérer de ce que nous pensons être nous-même ?

Il est important d’apprendre à voir ce que nous sommes et donc ce que nous ne sommes pas. Tout ce que nous connaissons, nous en sommes le regard qui en fait l’expérience.

Nous faisons l’expérience de l’hypersensibilité, nous ne sommes pas hypersensible, par exemple.

Vous avez depuis votre naissance vécu des choses qui vous ont blessé

Cela, vous l’avez mémorisé, et surtout vous ne voulez plus le revivre.

C’est ainsi que se construit en vous une liste de plus en plus grande de ce que vous ne voulez plus dans votre vie. C’est votre contrôle.

Cela vous fait vivre dans le mental et vous empêche d’être avec ce qui est, de vous laisser aller.
De plus, ce contrôle ne vous permet pas d’être naturel, libre, de jouir de l’instant, de vous laisser vivre en suivant votre cœur, vos désirs, vos envies, vous n’osez plus écouter votre intuition, et vous survivez en étant guidé par vos peurs.

Toute votre vie est sécurisée au point que vous ne vivez plus.

Vous ne risquez plus, vous vous arrangez avec vos démons.

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Vous apprenez à vous mentir, à vous fuir. La joie véritable qui vient sans raison n’est plus dans votre cœur.

Pour en sortir et revivre, la première chose à faire, c’est d’apprendre à aimer la peur, pour abandonner le contrôle de celle-ci.

Apprendre à laisser les émotions se présenter à vous. Cela est réalisable si vous avez auparavant accepté votre mental et votre corps.

Ensuite, lorsque vous pouvez laisser la peur tranquille, vous osez alors risquer votre vie en suivant votre cœur.

Vous serez à l’inverse de votre orgueil, de la société, vous serez rejeté car vous ne serez plus une copie dans le troupeau. Mais vous aurez les ailes de l’amour qui vous porteront au ciel de la joie.

Comprenez aussi que plus vous êtes libre et plus vous vous aventurez dans l’inconnu, plus vous suivez l’intuition, plus vous ressentirez de l’anxiété, car vous ne sécurisez plus rien. C’est pourquoi il faut en être libre pour pouvoir le faire.

Pour tout cela, vous devez apprendre à tout aimer inconditionnellement. C’est cela un véritable chemin spirituel.

Mettre de la clarté dans sa vie

Depuis 2008, j’accompagne des personnes sur leur chemin spirituel et je m’aperçois qu’il est difficile pour la plupart de voir avec clarté ce qu’elles sont, ce qu’elles ressentent et pensent.
Du coup, ce manque de clarté se retrouve dans ce qu’elles expriment, dans leur vies, leurs relations, qui sont chaotiques.

Le chemin spirituel mène à voir clairement les choses, à sortir du brouillard que produit l’orgueil ou l’ego, le petit moi.

Cette clarté apporte la paix intérieur car vous vivez dans l’acceptation des choses. Vous ne luttez plus contre vos émotions, votre mental, votre corps.

Savoir qui l’on est permet de ne plus souffrir des autres, de ne plus culpabiliser, car vous savez si vous devez changer, si vous agissez mal ou si vous n’avez pas fait ce dont on vous accuse. Vous n’êtes donc plus « manipulable », du fait d’écouter les autres sans savoir qui vous êtes.

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Cela permet aussi de voir si vous avez des attentes des autres, de voir que vous n’avez pas d’écoute, que vous manipulez pour obtenir vos désirs, pour rassurer vos peurs. Dans cet orgueil, vous devenez violents contre les autres, accusateur, alors que vous dites les aimer.

Ce sont quelques exemples possibles, chacun devra voir ce qu’il est qui est unique et chacun est le seul à pouvoir choisir quoi faire, quoi changer. Personne ne peut vous dire qui vous êtes. Un guide vous montre le chemin pour voir qui vous êtes. Une fois que le brouillard est levé, vous voyez.

Se connaître apporte aussi une joie d’être, car cela apporte une grande compréhension de soi. Car c’est surtout le fait de ne pas voir, d’être dans le brouillard qui fait souffrir et apporte la peur, et parfois l’envie d’en finir car on se sent perdu et pris dans une impasse.

Reconnaître vos peurs, votre colère, votre angoisse, vos envies, et voir vos actes ainsi que la réalité présente vous permet d’apprendre à changer petit à petit suivant vos propres limites.
Ne plus aller contre vous, ne plus vous obliger, suivre enfin votre cœur, être à l’écoute de vous et l’exprimer aux autres clairement, cela est très libérateur.

Pour cela, il faut avoir le courage de sortir du bruit que l’orgueil fait, et écouter l’instant, accueillir les émotions.
Écouter est la chose la plus importante et la plus difficile.
Lâcher le moi et être disponible à l’instant, cela apporte la clarté.
Plus votre écoute est grande et profonde, plus la clarté se fait en vous et plus vous pouvez voir qui vous êtes. Car cela détruit ce que vous pensiez être, vouliez être, ou rêvez d’être, pour vous laisser seul avec vous-même, sans condition.

Être présent à la vie

Vivre dans la conscience des choses, de soi, c’est une manière de vivre très différente de ce que les gens font. C’est pourquoi, lorsqu’une personne vit dans l’écoute et le silence, dans l’être et non l’avoir, elle ne vit pas avec des personnes qui vivent dans l’hier ou le demain. Ce n’est pas par manque d’amour, tout au contraire, mais c’est parce que cela est impossible. 

Une personne qui vit dans le faire, est toujours en action dans sa tête. Elle projette toujours des choses à faire, et surtout, elle projette elle-même. C’est à dire qu’elle n’est jamais en paix, jamais ici et maintenant, jamais avec la réalité de la vie. 

Lorsque vous êtes dans cet ici et maintenant, pour vous y maintenir, il vous faut être vigilant à ne pas partir dans les actions mentales qui emportent ailleurs que dans le réel. C’est à dire dans la peur. Il faut rester conscient de vos émotions, de vos pensées, de votre corps, de la vie, ne pas vous endormir dans des idées ou des émotions ou des expériences. 

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Mais ces personnes ne proposent jamais que cela, puisqu’elles sont toujours ailleurs qu’ici. Elles vous invitent à ce qu’elles sont, donc à aller quelque part, à être quelque chose, à trouver, à chercher, à vous inquiéter, à penser à propos de ceci ou cela, mais jamais à voir ce que vous êtes, à rester paisible avec le moment qu’il soit agréable ou désagréable.

Les suivre, c’est toujours être dans l’ego, dans la peur et le contrôle, dans la recherche de puissance, de savoir, et c’est toujours être en dehors d’un état de paix et de conscience de soi. C’est toujours une absence totale de clarté. 

C’est d’ailleurs pourquoi un guide spirituel, s’il en est véritablement un, ne propose jamais un chemin, ne donne rien à faire, ni à rechercher, à comprendre. Il propose de voir ce qui est, de l’aimer tel que cela est. Il montre ce qui demande d’aller en dehors de soi, d’aller dans la peur, la question qui trouble, et ainsi, il permet de voir que cela n’est pas la réalité, que ce « moi » n’est pas ce que l’on est, notre vrai moi. 
C’est aussi pourquoi un guide n’accepte pas de partir avec la personne dans l’ego, car cela est la fin de l’amour, de la conscience de soi, de la vérité. Voilà pourquoi il guide, voilà pourquoi il ne partage pas dans ce qui n’est pas réel. Si une personne lui demande de l’aider à voir, il le fait, mais sinon, il ne dit rien et laisse la personne parler et être dans l’illusion et ne reste pas en sa compagnie.